Q Life Magazine Qatar Magazine Juin 2018 | Page 48

| Numéro 4 Nasser Al Attiyah Gagner pour son équipe, son peuple et son pays Le champion olympique est reconnaissant pour tout le soutien qu’il a reçu de la part de son peuple. Il souligne les opportunités offertes aux athlètes de son pays N asser Al Attiyah n’est pas un athlète moyen. Alors que certains le connaissent comme l’homme qui a gagné une médaille de bronze de balltrap aux Jeux Olympiques de 2012 à Londres, d’autres le connaissent comme pour être un champion du monde de rallye. Comment réussit-on au niveau international dans deux sports ? Si certains l’appellent « surhomme », Al Attiyah admet que ce n’est pas toujours facile : « Jongler entre deux sports professionnels et ressentir la pression d’être le meilleur dans les deux est très difficile ». Mais, selon Al Attiyah, le rallye et le tir se complètent et il excelle dans les deux. Il a découvert qu’il est possible d’acquérir des compétences transverses précieuses en s’entraînant dans les deux sports plutôt que dans un seul. Il explique : « Le tir m’a aidé à exceller dans la conduite de rallye en raison de l’immense concentration que ce sport nécessite. Cela m’a aidé à rester fort mentalement ». Remporter le Rallye Dakar était le rêve d’Al Attiyah, car c’est l’une des courses les plus difficiles au monde. Lorsqu’il a remporté la course pour la première fois en 2011, il se souvient que gagner signifiait beaucoup, non seulement pour lui, mais aussi pour son peuple, son pays et son équipe : « C’était une grande victoire parce que ça montrait que je faisais partie de l’équipe la plus forte du monde ». Cette ambition et cette fierté ne se sont pas arrêtées au Rallye Dakar. Elles l’ont suivi jusqu’à la médaille de bronze aux Jeux olympiques de 2012 à Londres. |Nasser Al Attiyah 48 S’il a représenté son peuple dans d’innombrables compétitions par le passé, « gagner une médaille olympique apporte un niveau de fierté très différent ». En rentrant à la maison après les Jeux olympiques, des milliers de personnes l’attendaient à l’aéroport à son arrivée. A ce moment-là, Al Attiyah a ressenti quelque chose de nouveau : « Je sentais que tout le pays était derrière moi, et me montrait son amour et son soutien ».